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INDEX
INTERVIEWS
GUESTBOOK
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BLASTING
GRINDOMANIA
GRINDING
BLASTORAMA
INTERVIEW
2013
(Quelques
questions sont périmées de quelques mois, plusieurs enregistrements
du groupe sont maintenant sortis et disponibles...
Mais parfois
la traduction (En anglais) prend du temps...
1. Salut Gautier, ça blaste sur Angoulême? Quoi de neuf?
Salut Gab.
Oui effectivement ça blaste sur Angoulême. Les choses reprennent
tranquillement leurs cours après un hiatus d'une bonne année durant
laquelle notre batteur s'est exilé au Canada.
L'actualité est
chargée avec la sortie de notre prochain one-sided LP intitulé Fast
Music means Love, le CD discographique intitulé 50 Love Hymns for
Grindheads, la compilation In Grindo Veritas à paraître sur Kaotoxin
records, et encore d'autres surprises à venir mais chut, c'est encore
un secret… Ha ha !!!
Je me sens tout chose de répondre à une
interview pour toi, depuis le temps qu'on se connaît, c'est comme
deux amis qui finissent par coucher ensemble. C'est sale ha ha!
2. Pour ceux ne connaissant pas le groupe, est-ce que tu pourrais vous présenter en 12 mots compteur à l'appui (Et PAF! Interdiction de faire une phrase, ou de copier/ coller une biographie... Juste des mots! (Pour garder le côté instinctif). Je suis chiant dés le début, je sais, super comme préliminaires Héhé)
Ha ha, ça change
d'avoir à se retaper la bio effectivement ! J'aime l'idée, mais
c'est pas si facile.
Blastbeat, grind core, DIY, concerts, vinyle,
violence, amour, amitié, partage, split, squat, co production.
3. Alors comme mon lectorat est assez ciblé sur les fans de Death metal embaumé et de brutal death visqueux, à ton avis qu'est-ce qui pourrait bien leur plaire dans la musique de YATTAI? Le fait que ça blaste, l’énergie qui s'en dégage? Et quoi d'autre?
Les amateurs
de death métal sont aussi souvent des amateurs de musique extrême
plus généralement.
Donc effectivement, même si la base première
serait la vitesse combinée à l'énergie, je pense que certains passages
plus alambiqués devraient les intéresser. Je pense notamment à des
morceaux avec beaucoup de guitares harmonisées (I wanna Be a Californian
Punk Rocker et There's a Whale under the Rock par exemple), d'autres
plus calmes mais néanmoins intenses (The Gull) voire sombres avec
des petites touches black métal (The common People Lifetime).
Même
si nous sommes dans une optique régressive (nous cherchons une efficacité
brute dans la manière d'aborder les riffs comme les compositions),
nous ne nous sommes jamais interdit quelque plaisir à mélanger les
influences.
Ainsi certains morceaux voient carrément s'afficher
nos racines death métal (nous sommes tous ou presque issus d'anciennes
formations death) (Evil Daniel Style, Bleuarrrrgh), comme des choses
plus "dansantes" s'approchant plus de Napalm Death dans
sa période 90's (Napalm Dance justement).
Bref, avec exactement
67 morceaux au compteur et une envie d'explorer divers horizons
tout en restant efficaces, le curieux devrait pouvoir y trouver
son compte.
4. Ce qui
me plaît bien quand j'écoute YATTAI c'est l’énergie grindcore assez
explosive, une sorte de stress qui demanderait qu'à sortir de l'étau...
C'est cool que vous ayez réussi à donner cette impression sur enregistrement
studio, car ce n'est pas forcément le cas de tous les groupes...
Du coup je me demande ce que doivent donner vos concerts, c'est
musicalement plus intense que sur disque? C'est le gros bordel explosif?
Tout d'abord
merci bichon pour ces mots doux.
Effectivement jouer un pareil
style musical représente au final une forme d'exutoire. Après une
répétition, un enregistrement ou un concert, nous sommes vidés et
heureux.
Donner autant créativement et physiquement parlant
nous laisse souvent vidés de toute énergie négative. C'est d'ailleurs
ce que veut véhiculer le groupe : une énergie communicative et positive.
Le rendu studio que tu abordes résulte aussi du fait que nous
enregistrons tout en direct ou presque (seul le chant est enregistré
séparément). Cette technique a évidemment pour défaut de nous obliger
à tout recommencer en cas d’écart trop flagrant dans l’exécution
(voire de s'accommoder de certains pains, eh oui n’ayons pas peur
de le dire) mais a le mérite d'avoir ce rendu si particulier, si
chaleureux je trouve.
Bref, nous ne sommes aucunement les apôtres
d'une technique d'enregistrement en particulier, juste que cette
technique là est celle qui nous sied le mieux. Imparfaite mais directe
et explosive.
Les lives sont pour nous d'importants moments,
car on donne tout. Vraiment tout.
Que nous soyons devant 2 ou
200 personnes, un concert de Yattai sera toujours le plus intense
possible. C'est important pour nous de donner au public ce qu'il
est venu chercher: de la violence musicale le tout avec sérieux,
bonne humeur et chaleur car c'est ce que nous voulons voir quand
nous nous mettons en position de spectateur.
Nous ne sommes
pas là pour prendre la pose ha ha!
Et crois moi Gab, sur scène,
c'est bien plus violent que sur disque. Et plus le public est réceptif,
plus c'est méchant. Certaines fois, le set peut perdre un
gros minutage tellement on s'arrache pour tout donner.
5. La musique du groupe a pas mal changé depuis la première démo avec boite à rythme, vous avez pas mal intensifié le bazar, et c'est aussi plus tordu maintenant! Penses-tu que le fait de rentrer toujours plus profondément dans la vie active ait pu avoir une influence sur ce que vous avez à sortir du caleçon, ou alors c'est en rapport avec les cours de guitare chez Yngwie Malmsteem que tu as eu la chance de suivre (Parait même que tu as souscrit l'option "GOLD", me demande un peu à quoi ça correspond?)
Alors je pense
que tu confonds les débuts de Yattai et ceux d'une de mes anciennes
formations qui s'appelle Glaucoma. Nous n'avons jamais eu de boîte
à rythmes. Au passage Glaucoma existe toujours mais avec un vrai
line up et une vraie batterie mais sans moi ha ha !!!!
Mais en
effet, le CD discographique à sortir en atteste (petite auto promo
glissée vite fait, t’as vu), notre manière d'aborder la musique
évolue et dans le bon sens je l'espère. Nous essayons de rester
le plus instinctif possible, mais tout en travaillant d'avantage
nos arrangements et notre son.
Bizarrement, même en épurant
au maximum nos compositions, tu n'es pas le seul à trouver qu'elles
sont tordues. Je pense que l'amour qu'a notre guitariste Will pour
les accords dissonants n'est pas étranger à cet état de fait ha
ha !!!!
La vie active, et la vie tout court d'ailleurs (car trois
d'entre nous sommes désormais parents) tue nombre de formations
comme les notres. Cela prend beaucoup de temps (et d'argent) d'avoir
un groupe et de le faire vivre. Alors quitte à exister, il faut
placer la barre toujours plus haut. Même si c'est par dose homéopathique,
il faut avancer. A son rythme, mais avancer.
Nos enregistrements
se doivent d'être toujours meilleurs, de même que notre exécution
musicale. Rester fidèles à des principes de spontanéité n'empêche
aucunement d'essayer de proposer toujours mieux.
Et puis, notre
line up est stable depuis longtemps, ça aide à savoir quelle direction
prendre.
Donc oui la vie active n'a fait que renforcer cette
grosse envie de sortir tout ce que nous avons dans le caleçon et
même plus encore.
Quant à Yngwie, lui et moi nous nous sommes
brouillés depuis quelques semaines. Il ne supporte pas que je joue
mieux que lui… Bref, cela reste un souci d'ordre personnel que je
n'aborderai pas ici.
6. J'ai
eu l'opportunité d'écouter votre dernier album en avant-première,
et j'ai eu l'impression d'un groupe plus pro, avec un son plus gros.
C'est bien, vous pensez à économiser le reste de vie de mes petites
oreilles Sans dec, ce dernier album ne deviendrait pas légèrement
plus "Death" sur les bords? (Du moins au niveau du son).
Quels sont les retours de la presse pressante pour l’instant, et
en êtes vous toujours satisfaits ?
Là encore merci
chou pour ces compliments. Venant de toi, vraiment, ça me met tout
chose…
Des soucis de planning m'ont empêché d'entrer en studio
aux dates prévues mais plutôt que de faire sauter la journée prévue
pour le chant, nous avons décidé de la garder et de la mettre à
profit. Aidé en cela par notre fidèle ingé son nommé Mez, nous avons
essayé de travailler d'avantage notre son en multipliant les prises
de guitares sur divers amplis.
Cela ajoute un côté chaotique
à l'ensemble et augmente la présence des riffs. C'est aussi une
volonté affichée depuis quelques enregistrements: incrémenter la
puissance du riff, ne pas se contenter de mettre une batterie qui
blaste en avant, au détriment du reste.
Je ne pense pas que
ce soit plus death, mais la présence plus importante des guitares
doit te donner cette impression. En meme temps, c'est difficile
d'avoir tout le recul nécessaire sur ses propres créations. À chacun
de définir ce qu'il y entend.
Peu de retour presse pour le moment,
nous attaquons juste la promotion, mais tous nos proches qui l'ont
écouté disent que c'est notre meilleur opus.
Nous l'espérons
sincèrement. Nous avons mis beaucoup de coeur et d'énergie à l'ouvrage.
Le
résultat nous plait évidemment. Pour ma part j'aurais aimé avoir
un peu plus de temps pour le chant. 3h c'est court haha!!!
Et
puis je suis éloigné géographiquement maintenant. J'habite à 400km
désormais. Et je suis du genre à bien m'impliquer dans les compositions,
chose qu'il m'a été difficile de faire comme d'ordinaire sur cet
opus.
Du coup si je devais chipoter je dirais que l'ensemble
me ressemble un peu moins. Mais c'et vraiment histoire de chipoter
car crois moi nous sommes fiers du résultat!
7. Ce dernier album est pour l'instant sorti en vinyl, et chose surprenante on ne trouve de la musique que sur une face du disque. N'étant pas un expert en pressages vinyles, je me permets de te poser la question: Est-ce que ça revient moins cher de ne faire presser le disque que d'un côté? Ou éventuellement ça permettrait d'avoir un son de meilleure qualité en permettant de creuser des sillons bien plus profonds sur la face A? ***HELP***
Pour le cas
présent, c'est une situation bâtarde qui nous a conduit à ce choix.
Nous voulions sortir nouvel album + CD discographique sur le même
disque. Hors à notre très grande surprise, c'était trop long.
Du
coup on à été contraints de séparer le tout en deux disques.
La
plupart des labels impliqués étaient partants pour un vinyle, chose
que nous adorons alors nous ne nous sommes pas faits prier.
Mais
là, autre problème : l'enregistrement était trop long pour un 7".
Le pressage des 10" n'étant pas vraiment abordable, la
solution devenait alors de sortir un one sided 12".
Et
oui du coup cela coûte moins cher au pressage qu’un 12” pressé sur
les deux faces mais ça reste plus cher qu'un 7".
J'espère
que mon jargon est compréhensible.
Ça va être
un bel objet. J'y travaille depuis des mois. Hâte de voir le rendu
entre mes mains crois moi.
J'en profite pour remercier l'ensemble
des labels qui nous aident à sortir ce disque, à savoir donc :
Junky
Monkey Records : http://junkymonkeydiy.blogspot.fr
Underground
Pollution Records : http://undergroundpollution.e-monsite.com
Douchebags
Records : http://douchebagrecords.blogspot.com
Horned Terrör
Incarnated Productions : www.church-ov-ze-dead.com
Nuclear Alcoholocaust
: http://nuclearalcoholocaustrec.webs.com
Rewolucja Records :
www.rewolucjarecords.com
No Way Asso : http://nowayasso.blogspot.com
Crustatombe
: http://crustatombe.free.fr
8. Vous avez sorti pas mal de splits Eps et d'enregistrements de courte durée depuis les débuts du groupe, et dernièrement vous avez eu l'opportunité de tout regrouper dans une compilation Discographie. Expliques-nous un peu ce que l'auditeur pourrait y trouver.
C'est simple:
tout ce que nous avons sorti entre 2004 et 2011!
A savoir donc
:
- demo 2005 CDR
- split CDR w/GASTRICK BURST (2006)
-
split CD w/CAKEWET (2007)
- split EP w/GRUNT GRUNT (2008)
-
Teriak Compilation CD (2008)
- split CD w/KRUPSKAYA (2009) (jamais
sorti)
- split EP w/FANTASTIKOL HOLE (2009)
- split CD w/JACK
(2010)
- split EP w/TREPAN DEAD (2011) (jamais sorti)
50 morceaux
pour quasiment 1h de musique. Pas moins de 13 inédits (ah, les joies
des labels qui t'arnaquent ou qui disparaissent dans la nature),
des morceaux difficiles à trouver (des splits CDR tirés à quelques
exemplaires que nous n'avons même pas eu l'honneur de recevoir ha
ha).
Outre le fait de proposer enfin les morceaux non sortis,
nous voulions aussi répondre à une demande de gens qui n'ont pas
de platine vinyle et qui souhaitent avoir ces enregistrements.
Il
n'est nullement question d'arnaquer les gens. Juste de leur proposer
une vision globale de l'évolution du groupe sur un seul support
et qu'ils profitent au passage de ces quelques inédits. Le tout
à tarif abordable évidemment.
Ce CD sera une coproduction entre
nos amis suivants:
Inhuman Homicide Records : http://inhumanhomicide.free.fr
Obskure
Sombre Records : http://obskuresombrerecords.blogspot.com
Teriak
Records : www.teriakrecords.com
9. Je pensais
jusqu'alors que le Powerviolence était une version du grindcore
un peu plus "core", avec surtout un chant plus criard
et un son de guitare un peu plus "Crrrr", mais j'ai pu
lire sur certains forums que ça serait un style de musique bien
plus extrême que le grindcore classique. Bon, les gars faisaient
peut-être référence au grindcore old school relativement relax,
avec ambiance ronde et influences death metal dans les riffs, mais
quand j'écoute "From Enslavement to obliteration" de NAPALM
DEATH ou "A chapter of accidents" de DEAD INFECTION je
me dis qu'on a pas fait beaucoup plus extrême quand même (D'un point
de vue émotionnel, après si ça blaste un peu plus vite...)
N'étant
pas un expert de ce qui se trame au niveau Grindcore/ Powerviolence,
aurais-tu l'amabilité de m'expliquer quelles sont les différences
notables entre le grindcore classique et le powerviolence? (Sans
prendre en compte le grindcore plus pépère et le grindcore "Grind
metal" qui a plus d'influences death dans les riffs)
C'est une question
qui en amène beaucoup d'autres. La frontière est parfois difficile
à cerner. Je pense que la PV est encore plus un dérivé du punk que
le grind. Les sonorités sont plus crues effectivement, tirent plus
vers les aigus et donnent cette sensation d’urgence que je considère
comme propre au style.
La notion de plus ou moins violent ou
plus ou moins rapide est assez absurde en soit. L’important est
que chacun trouve ce qu’il recherche dans la musique qu’il écoute
non?
Je n'attache que peu d'importance à ces etiquettes
désormais. Bien des groupes sous la même bannière sont complètement
différents. Leur mettre une appellation permet d’avoir une vague
idée de ce que ça peut donner, c’est tout.
Personnellement j'ai
du mal à saisir ce qui rapproche Fuck on the Beach et Lack of Interest
par exemple, tu vois ce que je veux dire ? C’est à la fois tellement
différent et similaire… Pareil pour les exemples que tu as
cité… Bref, ces conversations sont bonnes pour les puristes. J’en
suis et je n’en suis pas. A un moment, comme je le disais plus haut,
c’est ce qu’on recherche (et trouve par extension) dans la musique
qui compte avant tout.
J'ai arrêté de me poser trop de question
sur le sujet car je me faisais des noeuds dans la tête. Par exemple,
on se faisait taxer de métalleux par les punks et de punks par les
métalleux… Au bout d’un moment, ça finit par passer au dessus.
Nous
agissons beaucoup plus instinctivement avec les années. Seules l'attitude
et les valeurs doivent rester fortes. Le reste...
Mais si des
gens avisés arrivent à mieux définir ce que nous jouons, je suis
preneur. Nous, nous essayons surtout de nous inspirer de tout ce
qui nous plaît, quel que soit le style. Nous nous estampillons grind
pour des raisons de facilité rien de plus.
Bref te voilà une
question sans vraie réponse, désolé...
10. Si je te dis "FLOWER POWER VIOLENCE", tu penses à quoi? HuHu
Que notre côté positif pourrait s'accorder avec cette idée. Si tant est que nous jouions de la power violence ha ha !
11. Peut-on trouver des groupes de grind intéressants sur Angoulême et sa région? (D'ailleurs, y'a -t-il des groupes de Death ou de brutal death?)
Angouleme est
devenu un bastion grind depuis quelques années.
Les notables
sont: Atara, nos frangins de Grunt Grunt et Vengeance. 3 formations
avec des vraies disparités et que j'apprécie tant humainement que
musicalement. Jetez y une oreille d'urgence!
J'avoue que je ne
sais pas s'il existe des groupes de death ou autre. Il y a eu des
groupes de black mais là encore je ne sais pas où ça en est.
J’avoue
qu’on connait surtout les gens qui traînent dans le meme local de
répétitions sur Angoulême. On en croise donc beaucoup de différents
horizons, mais dans les genres demandés, malheureusement je n’en
croise pas…
12. YATTAI est également un restaurant Japonais à San Nicolás de los Garzas, au Mexique. Vous jouez à fond sur l'import/ export et la mondialisation on dirait!
Oui nous sommes
de viles marketeurs qui avons songé dès le départ à l'export! Ha
ha! Yattai à deux significations en japonais: c'est le nom des petites
échopes de rue et ça veut également dire “super” !
Sache cependant
que ce n'est pas calculé. Ce nom est le fruit d'un délire ethylique
et l'envie de s’éloigner des canons du genre.
Mais je tairai
les vraies raisons qui nous ont amenés à choisir ce nom, c'est trop
honteux ha ha !
13. Avant YATTAI, tu avais un projet grindcore appelé GLAUCOMA. Pourrait-on y voir un quelconque rapport, ou alors stop, mauvaise idée, rien à voir entre le deux?
Stop mauvaise idée aucun rapport entre les formations mais beaucoup de plaisir partagé avec de nombreuses personnes et de l'expérience en prime. J'ai toujours profondément aimé tous les projets sur lesquels j'ai collaboré crois moi.
14. Il y a quelques années tu faisais également un label underground. Pour ceux qui n'ont pas connu, tu pourrais glisser 2-3 mots dessus? Pas trop nostalgique de tout le temps passé à répondre aux mails, faire des paquets, aller à la poste? Penses-tu un jour t'y remettre, ou alors il faut être lucide, ça devient de plus en plus compliqué de vendre des disques?
Le label s'appelait
Dead Cirkus records. Je ne sais même plus quand j'ai arrêté mais
pour sûr j'ai commencé en 2000. Le premier disque à été l'album
de Mesrine “going to the morgue”. Ensuite il y à eu le split 7"
Glaucoma/Mesrine, le split 7" Lycanthrophy/Nesoucast Stroje.
Je ne me rappelle plus de l'ordre des sorties mais il y a aussi
eu: Da Grind split CD (Sickbag, Disaster, Elysium et Desecrator),
EST/Fantastikol Hole split CD, Eat Shit Experience MCD... Pfou tout
ça tout ça...
Oui pour tout t'avouer ça me manque vraiment. Mais
je n'ai plus le temps de faire les choses correctement. Je ne vais
que peu en concert, j'ai une petite fille, et un boulot que j'aime
mais qui peut me faire bosser jusqu'à 80h/semaine donc dans ces
conditions arriver déjà à tenir des groupes (des car je joue aussi
dans Grist) c'est déjà bien suffisant.
Mais tout cela me manque
vraiment. J'aimerais tellement sortir un Da Grind 2 en LP. Ce serait
le top... J’y aim ême réfléchis souvent ces derniers temps. La france
regorge de nouveaux talents dans le style, ça aurait été l’occasion
rêvée… Avec Yattai dessus bien sûr ha ha !!!
15. Maintenant que le groupe a sorti son premier album, avec vous atteint un cap, et à quoi peut s'attendre l'auditeur pour la suite? Une sorte de continuité dans la blastification, ou de potentiels changements musicaux? (On sait jamais, Relapse seront peut-être intéressés?)
Atteint un
cap, je trouve le mot fort.
Disons que nous continuons notre
petit bonhomme de chemin. Tranquillement.
Que peut on attendre...
Dans un premier temps qu'on reprenne nos marques. Ensuite quelques
festivals européens en 2013.
Musicalement, je pense que nous
allons continuer notre recherche d'efficacité avant tout. Je ne
peux en dire plus, nous n'avons pas entamé le processus d'écriture.
Et comme nous mettons un point d'honneur à ne pas intellectualiser
notre musique. Elle doit s'imposer d'elle même, venir des tripes.
Cela doit, de notre point de vue, rester du feeling avant tout.
Nombre de morceaux ont été jetés car ça ne coulait pas de source.
Tout ça pour dire que nous nous laisserons porter par nos envies
du moment. Mais ça devrait blaster c'est sûr. Le but est quand même
aussi de réserver quelques surprises. Attendez vous à une continuité
dans l'évolution ha ha!!!
Quant à Relapse... Franchement on s'en
fout un peu. Ce n'est pas un objectif. Et je doute que ça arrive
un jour. Mais ça ne nous empêche pas de dormir loin de là ha ha!
Sortir
nos disques est ce qui compte. Et les gens avec qui on collabore
sont géniaux. De quoi être déjà bien heureux.
16. Voilà, l'interview est terminée, je te laisse conclure et mettre une petite couche de confiture si tu le souhaites.
Merci Gab pour
cette itv. J'en suis aussi surpris que ravi.
J'espère n'avoir
pas été trop bavard et que ces quelques lignes en inciteront certains
à découvrir notre musique.
Merci de votre attention et gardez
un oeil sur nous, le meilleur est encore et toujours à venir.
Kiss
and blast!
Gautier pour les Yattai
gautiertubbs(a)hotmail.fr
http://yattai.bandcamp.com
http://www.facebook.com/YattaiGrind
