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Salut,
soldat du souterrain! Toi qui t'occupes d'un petit service de distribution
de matériaux métalliques faits maisons, j'aurais quelques
questions à te soumettre.
1. Présentes-nous assez brièvement ton petit service de distribution en sidérurgie plastique des grottes: Année de formation, styles de prédilection, (Eventuels) changements de noms etc...
La plate forme de distribution METAL C.O.M.M.A.N.D. s'est créée en avril 2006 avec la motivation première de soutenir & promouvoir les groupes autoproduits français et étrangers. Bien que nous soyons ouverts à tous les styles de musique "amplifiée" - j'entends par là Punk, Rock, Métal, Indus, Goth', Electro, Expérimental... - nous affectionnons tout particulièrement le Métal Extrême.
2. De quelle façon te procures tu le stock de ta distro? Des échanges? Des achats en gros? Ou d'autres moyens comme le dépôt vente? Quel est à ton avis le moyen le plus simple et efficace d’avoir un gros stock en un temps records?
Nous fonctionnons
par dépôt-vente. En fait, le principe d'échange
nous intéresse particulièrement, je trouve que c'est
un bon moyen d'exporter son "travail" tout en découvrant
de nouveaux groupes. Seulement à ce jour nous n'avons pas
de production METAL C.O.M.M.A.N.D., donc nous avons dû mettre
place un autre moyen de se procurer des productions.
Au niveau
du stock, un bon moyen est de partir à la recherche de talents
sur le net; avec l'importance qu'à pris MySpace on trouve
maintenant tout et n'importe quoi - parfois vraiment n'importe quoi
! Mais sinon travailler avec d'autres labels, notamment étrangers,
qui ne sont pas encore bien distribués en France permet aussi
d'augmenter les stocks. Peut-être y a-t-il une autre solution
miracle ?
3. Combien de commandes reçois-tu en moyenne chaque semaine, chaque mois? Une petite commande compterait combien d'articles à tes yeux? Combien pour une grosse commande? La plus grosse commande que tu ai jamais reçue pesait combien de kilos ou contenait combien d'articles? Et elle est partie dans quel pays? (Pour moi c'était chez un japonais). Quel est à ton avis le moyen le plus simple et efficace d’évacuer un gros stock en un temps records?
Ca dépend
vraiment des périodes mais en moyenne on reçoit de
6 à 10 commandes par mois. Des fois il peut y en avoir 6
en une semaine et puis rien pendant quelques jours voir quelques
semaines. Encore une fois, c'est assez aléatoire mais généralement
ça fluctue en fonctions des rentrées et de la promo
qu'on fait pour le catalogue.
Une petite commande compte à
mes yeux un seul article. Une grosse commande débute à
environ 6-7 articles avec CD's, Tshirt, tapes mélangés.
La plus grosse commande que j'ai eue pesait presque 2 Kg, à
destination de la France. Mais j'ai moi aussi eu une commande à
destination du Japon!
"...le moyen le plus simple et efficace
d’évacuer un gros stock en un temps record ?" : faire
un maximum de promo et rafraîchir le stock assez souvent!
4. Quel style (Ou sous style) de musique vends tu principalement? Ta distro est-elle spécialisé dans ce segment métallique, ou la laisses tu prendre des tournants plus éclectiques au grés des microclimats, quite à te retrouves avec des piles de CDs de styles qui marchent pas trop?
Comme je l'ai écris plus haut, on se consacre principalement au Métal Extrême et en particulier aux Thrash, Death & Black Métal. Mais on rentre aussi d'autres styles, tout en restant dans la mouvance "alternative". Effectivement, des fois ça marche et de fois les articles s'accumulent sans jamais disparaître...les risques du métier !
5. En général de quel pays arrivent les commandes? Plutôt la France, comme on y habite et que ça serait en théorie plus simple... Ou il y a aurait autant d'étrangers qui te harcèlent pour acquérir les disques tant convoités en engraissant la poste au passage ?
Oui la plupart des commandes viennent de France mais j'ai aussi reçu des commandes d'Angleterre, Belgique, Allemagne, Suisse, Mexique et Japon. Ca fait plaisir !
6. De quelle manière fais tu la pub de ta distro? Le collage en masse dans les forums? Les emails de masse? Les listes papiers? Penses-tu qu'à l'heure actuelle il soit possible de gérer une distro correctement sans avoir recours aux derniers moyens de commercialisation (Site web de type portal marchand, paypal, voir un site web ou Internet tout court...) tout en proposant des styles de musique qui ne sont pas particulièrement à la mode dans le milieu? En résumé, est-ce encore possible de faire une distro du fond de sa grotte, coupé du monde, en distribuant des styles actuellement non «commerciaux»?
La promo de
notre distro passe par plusieurs moyens : effectivement collage
en masse dans les forums & MySpace, système de "Newsletter"
par email, flyers papier, encarts publicitaires dans certains fanzines.
On a essayé une fois le catalogue papier (qui était
bien plus qu'une simple liste de distro puisqu'il contenait un agenda
concerts, des interviews, une rubrique cinéma gore...), ça
a été une bonne expérience pour nous, on en
est content mais le rapport temps consacré + coût engagés/commandes
reçues n'a pas été à la hauteur de ce
qu'on attendait. On espère quand même sortir un jour
le volume #2, en essayant de faire mieux !
Sinon je pense qu'aujourd'hui
il devient difficile de travailler sans le Web. Ca ne me réjouit
pas d'écrire ça mais bon, je crois que l'époque
du 100% papier ne peut plus porter ses fruits vu que la plupart
des gens sortent de moins en moins de chez eux et restent scotchés
à leur écran d'ordinateur. Ainsi, comment peuvent-ils
tomber sur un tract de la distro méga sous-terraine coupée
du monde ? C'est dommage...
7. Es-tu satisfait de la façon dont avance ta distro? A quel niveau places-tu la satisfaction? As-tu été contraint de revoir tes exigences à la baisse depuis tes débuts, ou tout se passe plutôt comme tu l'entendais?
On ne peut jamais être satisfait à 100%, il y a toujours des choses à améliorer; que ce soit au niveau du stock, de l'image, de la promo, etc... Je placerais ma satisfaction aux alentours de 60% avec des exigences à la hausse. Seul le temps me manque pour "exécuter" nos idées, mais nous en avons ! Depuis le début nous avons fait du bon travail, continuons dans la lancée.
8. S'occuper d'une distro est parfois surprenant... On peut être confronté à des gens toujours plus "tatillons", ou simplement qui font "n'importe quoi"... As-tu une petite anecdote à nous offrir? (Comme le mec qui te passes un coup de fil 3 fois par semaine pour te raconter sa vie, te dire oh combien il fait beau dans son patelin, oh combien les vaches laitières y sont charmantes...)
Oui tu as raison et ton exemple est typiquement celui que j'allais évoquer. Il y a des gars qui commandent de temps en temps, et puis ils t'appellent souvent "à priori" pour savoir qu'est-ce que tu attends comme stock mais en fait qui te racontent leur vie. C'est amusant tout en étant étrange, mais je ne m'e plains pas; ça fait partie du milieu de rencontrer et discuter avec les gens, sans pour autant faire de la psychologie.
9. Faire une distro proposant principalement des styles de musique underground, et donc pas spécialement vendeurs, est-il toujours synonyme "d'anti-commercial"? Par exemple les exigences du public et les derniers moyens techniques obligent pas mal de distros à se plier à des règles assez nombreuses, au détriment de la personnalité et d'une certaine liberté... Je soupçonne certaines distros "underground" de ne prendre en stock que ce qui se vendra bien, et facilement, sans effort particulier... Dans un sens je comprends cette démarche, car une distro qui ne vend pas ne sert pas à grand chose... Mais finallement que font-ils de plus que de la simple distribution de type hyper marché? La recherche et le soutiens de groupes moins connus (Mais pas forcément "invendables") sont-ils en quelque sorte passés à la trappe?
Je ne qualifierais
pas le fait de vendre de la musique underground d' "anti-commercial".
Ca reste à la base du commerce mais avec une philosophie
différente, à savoir ne pas vendre pour vendre mais
vendre pour propager et faire perdurer une culture, un style de
musique particulier. Si toute la musique underground se retrouvait
à Carrouf', ça n'en serait plus underground du tout,
tout du moins sur le principe de vente. Mais, d'un autre côté,
c'est aussi une opportunité pour un groupe de se retrouver
sur un label un peu plus important qu'une petite distro "du
fin fond de la grotte", ne serait-ce que pour lui permettre
de voir ses productions distribuées à l'étranger
et dans certaines enseignes (je ne parle pas de Carrouf' mais de
boutiques à vocation culturelle).
Pour en revenir à
ta question, je ne pense pas que le soutien aux groupes moins connus
soit passée à la trappe. Un exemple est METAL C.O.M.M.A.N.D.
Distribution (!!) qui distribue avant tout des groupes autoproduits
et des labels indépendants. Nous avons mis en place cette
liste spécialement pour le soutien & la promotion des
petits groupes. D'ailleurs, depuis que nous avons mis en place ce
système, j'ai vu pas mal d'autres petits catalogues se former
sur le même principe. C'est une bonne chose, surtout que maintenant
la plupart des labels ne produisent plus à 100% les groupes
mais les distribuent uniquement, je pense donc que des structures
comme la nôtre sont d'un intérêt majeur pour
la survie des autoproductions.
10. Au niveau du déroulement des évennements, tu prends les choses comme elles viennent, en attendant que des groupes te contactent ou que ça se fasse assez "automatiquement" via les courants torrentiels du souterrain, ou tu es plutôt du genre à anticiper ce qui viendra dans quelques mois, à faire des "grosses actions" comme un achat en prix de gros massif pendant quelques semaines, ou une massive réduction du stock via des soldes au raz des pâquerettes? J’ai remarqué qu’il y aurait en quelques sortes deux types de distros/ labels des grottes : Ceux qui attendent que ça vienne en espérant que les grondements du souterrain raisonneront assez, et ceux qui remuent un peu plus et tentent de forcer la main des courants pestilentiels… Bien sur, tout est fait de nuances, mais tu te situerais ou sur une échelle Actif/ Passif? Personnellement, je dirais que je laisse plus couler qu’avant, c’est plus « passif » en un sens, même si la quantité reste assez importante…
Encore une fois, ça dépend des moments et surtout du temps que j'aie à consacrer à la distro. Globalement j'essaie d'être le moins passif possible en essayant toujours de dégoter des (petits) groupes intéressants et/ou choper la sortie d'un groupe particulier en avant-première, quitte à faire un achat de gros. Mais comme les activités de METAL C.O.M.M.A.N.D. sont aussi tournées vers l'organisation de concerts, des fois on doit s'occuper d'autre chose que du catalogue et dans ces moments-là, je l'avoue, on est un peu plus passifs.
11. Il parait que vendre sur un stand durant les concerts marche pas mal, peut être plus que via les VPCs... Tu as essayé? Tes impressions négatives et positives? Moi je l'ai tenté une fois et c'est dur de rester assis derrière le "troupeau" alors que le groupe joue et donc qu'on ne voit rien... Et certains mecs te posent beaucoup de questions à la fois ("Ca c'est bien?" "Et ça C'est bien?" "Ca c'est quoi?" "Et ça?? Et ça?? Et ça??" )... J'ai même du me faire chourrer une tape lol... Mais bon ça doit quand même porter ses fruits sur le moyen terme comme certains «distributeurs» continuent depuis des années... Mais sais-tu s'il faut un statut particulier pour se permettre d'installer ses petits cartons et son hamac dans le sous sol humide d'un café puant la bière? Si tu es fervent adeptes du petit marché métal, peut-être que tu t'installes même le dimanche matin dans des braderies? (Un mec dans ma région le fait, il vend pas mal de CDs metal, heavy, death, thrash d'occasion... Et ça a l’air d’aller…).
Oui nous tenons
un stand METAL C.O.M.M.A.N.D. à tous les concerts que nous
organisons et de temps en temps lors de concerts organisés
par des partenaires. On essaie de faire en sorte que les styles
des groupes à l'affiche collent aux styles vendus dans le
catalogue, c'est une condition de base nécessaire à
un minimum de ventes. J'ai un avis mitigé sur les stands,
c'est vrai que ça permet d'avoir un contact direct avec les
gens, de discuter avec eux et de leur faire comprendre pourquoi
tu fais ça et pourquoi tu es là. Des fois le message
passe et les "questionneurs" repartent avec une voire
plusieurs prods. Et des fois tu passes du temps à expliquer
à quoi ressemble tel ou tel groupe pour t'entendre dire à
la fin "merci. De toute façon je n'ai pas d'argent".
Et là tu te remets en question... Mais ça ne nous
est pas arrivé souvent. Le pire est quand tu passes la soirée
derrière ton stand et que (presque) personne ne fait attention
à toi. Tu as alors envie de tout ranger et de rejoindre le
troupeau, histoire de te dire que tu n'es pas venu pour rien.
Mais,
pour être un peu plus optimiste, même si tu ne vends
rien ou presque lors d'un concert, la présence du stand aura
quand même permis de faire connaître ton nom et de distribuer
quelques flyers; ça portera ses fruits plus tard !
Au
niveau des braderies du dimanche, on n'a jamais essayé mais
je ne pense pas essayer un jour. Dans ces endroits-là les
gens recherchent surtout du "connu à pas cher".
Or, 80% de notre catalogue est constitué de groupes inconnus
au bataillon "public". Donc je n'y vois pas trop d'intérêt.
12. Je ne poserais pas de questions sur le Mp3, le téléchargement, car on connaît tous ce sujet par coeur... Mais quand même, dans le contexte actuel ou ça devient galère de vendre des disques (De façon assez "pure" dira-t-on), ou le nombre de potentiels acheteurs a tendance à réduire, ou le fait de faire une distro donne parfois l'étrange impression de "déranger", et bien d'autres... Qu'est-ce qui te motives à continuer? Simplement la passion? Ou tu es resté trop longtemps enchaîné à ta distro et tu n'arrives plus à t'en détacher? (Ah Ah). Si tu étais dans la position de commencer une distro, maintenant, en 2008, le ferais-tu malgré tout ou le contexte (Musical ou personnel?) serait devenu un peu trop chiant pour te laisser tenter par l’aventure?
Etant donné que nous travaillons avec les groupes autoproduits, peu d'entre eux subissent le "duo de choc" mp3/téléchargement; sauf si ce sont les groupes eux-mêmes qui mettent leur morceaux gratuitement à disposition du public. Mais il est vrai que le fait que les gens téléchargent au lieu d'acheter constitue un fléau pour les petits distributeurs. Je ne parle pas des gros qui trouveront toujours un moyen de remplir les caisses, mais il en est autrement pour les petites distros. D'un autre côté, j'ai l'impression - et j'espère que cette impression perdurera - que le milieu underground reste peu touché par les téléchargements. Donc, en résumé, je suis fier de faire ce travail avec passion et espère permettre au milieu underground de survivre à la facilité des téléchargements et de redonner confiance à certains acheteurs potentiel en leur montrant qu'acheter des disques sert à quelque chose et ne subventionne pas forcément Obispo & co. (pour ne citer que lui...). Et si c'était à refaire, je tenterai sûrement l'aventure !
13. Sur les forums, je vois de plus en plus de listes de particulier qui vendent, échangent leurs CDs d'occasions... Parfois certains vont même un peu plus loin en distribuant quelques démos de groupes locaux, ou quelques CDs de labels étrangers qu'ils aiment... D'ou ma question: A partir de quel moment ça devient une distro à ton avis? C'est une question de quantité? De ventes? De régularité?
Effectivement, j'ai aussi remarqué que pas mal de listes fleurissaient sur le Web. Je considère qu'une liste devient une distro à partir du moment où elle propose des articles neufs, un catalogue assez conséquent avec un minimum de nouveautés de façon régulière et, bien sûr, un service de qualité. Par "qualité" j'entends du sérieux dans les envois, la gestion des paiements, les relations avec les clients, etc...
14. Tu dois peut être distribuer des articles complètement faits maison (D.I.Y. comme on disait avant), comme des casettes à copier ou des CDr à copier envoyés avec une cinquantaine de jaquettes... Combien de temps celà te prends-t-il? Certaines cassettes demandent un minimum d'investissement, de la copie à partir du master CDr, au découpage de la jaquette (Car elle est trop large ou qu'il reste du blanc...Quand le monsieur xXx n'a pas eu le temps), pliage de cette jaquette pour qu'elle rentre dans sa boite, puis découpage et gluage des stickers pour les coller sur les tapes... Au bout de quelques tapes, on arrive quand même à un petit bout de temps... Alors ça te plait de préparer tous ces articles comme il faut, de bien tout calibrer avec tes petites mains pour que tout soit parfait au moment final de la réception du colis par le «client», en quelques sortes tu deviendrais heureux possesseur d'un kit du petit bricoleur des métaux rares et souterrains, fier comme un gamin avec son kit du petit chimiste!!.. Ou tu n'en as plus rien à foutre comme ça te saoule trop et que tu préfères passer ton temps à des choses plus importantes, alors tu préfères les CDs pros et les pro-tapes bien proprettes… ?
Oui nous avons pas mal d'articles D.I.Y. dans le catalogue et ça ne me dérange pas du tout. Au contraire. En suivant ton exemple je me place sans hésiter dans le cas du gamin devant son kit du petit chimiste. Je passe le temps qu'il faut à préparer les articles pour que le destinataire soit ravi d'ouvrir son colis à réception. Ce temps est important pour une qualité de service minimum, pour faire un lien avec ta question précédente.
15. As-tu déjà voulu distribuer d'autres styles de musique, ou des articles un peu différents qui n'étaient pas spécialement musicaux? (Comme des magazines, bandes dessinées, fringues gothiques, gadgets plus ou moins sexuels ou autres?) Tu l'as peut-être même tenté... Dans ce cas comment ça s'est passé?
Nous avons dans le catalogue des badges, des T-shirts & des fanzines. Nous n'avons pas beaucoup de références dans ces catégories-là et donc pas beaucoup de ventes, mais c'est une de nos préoccupations actuelles : grossir ces rayons afin de proposer une meilleure offre.
16. Qu'est-ce que t'a apporté la distro? (Hormis les piles de CDs et de K7s dans ta piaule, bien sur).
Au niveau des piles de CD's, K7 et Tshirts dans la piaule, c'est un fait ! A part ça, quand on voit que certains clients nous disent "ravi d'avoir découvert ce groupe" on se sent alors utile vis-à-vis des groupes que l'on distribue. Etant donné qu'on souhaite avant tout promouvoir les autoproductions, ça fait plaisir d'avoir de bons retours à propos de nos articles; ceci bien plus qu'une satisfaction personnelle.
17. Qu'est-ce qui te ferais très plaisir au niveau de la distro? Quels sont tes futurs projets distroïfiés? Merci pour tes réponses...
Ce qui me ferait
plaisir ? Travailler avec plus de labels indépendants &
de groupes étrangers. Non pas que nous n'ayons pas de bons
groupes en France, loin de là. Mais je trouve très
intéressant de voir aussi ce qui se passe hors de nos frontières
et de le faire découvrir au public français. Cela
permet aussi de nouer des contacts qui peuvent être utiles
lors d'organisations de tournées et autres. C'est ça
toute la "magie" de l'underground !!!
Merci à
toi de t'être intéressé à nos activités,
ça a été un plaisir pour moi de répondre
à ton enquête. J'espère qu'on a été
nombreux et...que l'aventure UG continue !!!
Site Web: http://www.metal-command.net
